Les entreprises italiennes misent aussi sur l'énergie dite verte, non polluante et renouvelable. Et le marché qu'elles ambitionnent de conquérir est le marché africain ainsi que le démontre le mégaprojet que vient de lancer Enel. La compagnie nationale italienne d'électricité construit en effet la plus grande usine de montage de panneaux solaires du pays, qui devrait fonctionner dès l'année prochaine et produire de l'électricité.
L'entreprise est construite à Catane, dans le sud ; c'est-à-dire à quelques encablures des côtes méditerranéennes de l'Afrique. La production ira de quelque 480 MW dans un premier temps à plus de 50 MW lorsque toute l'installation sera achevée en 2016. L'initiative se fait en partenariat avec la société japonaise Sharp avec qui Enel a mis sur pied une société conjointe dénommée Enel Green Power & Sharp Solar Energy (ESSE). L'objectif est double : fabriquer des panneaux solaires, produire et vendre de l'électricité.
Le marché des panneaux solaires va exploser, estiment les analystes italiens. Le discours constant sur les bouleversements climatiques, la récente marée noire dans le golfe du Mexique contribuent à asseoir dans l'opinion l'idée que la recherche, la production et l'utilisation des énergies propres sont préférables. Elles offrent des garanties pour que la planète cesse de mutiler, par exemple, sa couche d'ozone. Même si l'Italie est revenue sur son moratoire de non-production nucléaire, c'est justement au nom de la recherche d'une énergie moins polluante qu'elle tente de convaincre son opinion publique et qu'elle opère, avec l'aide du savoir-faire français, un retour aux centrales nucléaires jugées aujourd'hui plus sûres qu'au temps de Tchernobyl.
Marché neuf, l'Afrique dispose d'un ensoleillement à longueur d'année et sera bientôt une grande consommatrice (et productrice) d'énergie produite à base de cellules photovoltaïques. L'Afrique va bientôt « consommer » les panneaux solaires à grande échelle, et l'Italie entend bien se positionner dans la production et la vente. C'est le pari d'Enel, mais aussi de l'Allemagne qui, avec le projet Desertec, entend contribuer à la fourniture de 15% de l'énergie consommée en Europe à partir du déploiement géant de panneaux solaires au Maroc.
« La production de l'usine de Catane sera destinée à satisfaire la demande en énergie solaire des marchés les plus prometteurs d'Europe, du Moyen-Orient et de l'Afrique, avec une attention particulière à la zone méditerranéenne où ESSE compte déjà des bureaux de vente », explique une note de la société italo-japonaise, une société qui dispose déjà, rien qu'en Italie, de plus de 550 distributeurs agréés. Ceux-ci sont encouragés à pousser le zèle commercial vers les aires les plus éloignées d'Afrique au sud du Sahara pour que le know how italien réponde aux besoins des zones qui ont des difficultés à distribuer l'électricité sur l'ensemble de leurs territoires.
Le marché des panneaux solaires va exploser, estiment les analystes italiens. Le discours constant sur les bouleversements climatiques, la récente marée noire dans le golfe du Mexique contribuent à asseoir dans l'opinion l'idée que la recherche, la production et l'utilisation des énergies propres sont préférables. Elles offrent des garanties pour que la planète cesse de mutiler, par exemple, sa couche d'ozone. Même si l'Italie est revenue sur son moratoire de non-production nucléaire, c'est justement au nom de la recherche d'une énergie moins polluante qu'elle tente de convaincre son opinion publique et qu'elle opère, avec l'aide du savoir-faire français, un retour aux centrales nucléaires jugées aujourd'hui plus sûres qu'au temps de Tchernobyl.
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